Variation sur un thème de firmament
De Gayle Bell
La peau de ses vêtements m’a effleuré
Son parfum me chuchota dans mon oreille de Chine
Elle virevolte dans mes rêves
Une musique de jazz en douceur
Des rires aussi légers que les miaulements d’un chaton
La journée s’est éclipsée comme un firmament
Parfois, je me demande pourquoi je passe
Ma nuit solitaire, en rêvant d’une chanson
Celle qui m’observe
En léchant ses lèvres à la menthe
Je rougis comme si mon corps
Est un secret
Oublié à la station de chemin
De mes rêveries
Parfois, je me demande pourquoi je passe
Ma nuit solitaire, en rêvant d’une chanson
Le coucher de soleil qui se transforme en nuit
Ailleurs
Des urbaines
Commencent leur danse d’accouplement
Jazza Mustaza joue quelque part
De l’amour sous la lune bleue
Même la poussière est occupée
A conspirer
Parfois, je me demande pourquoi je passe
Ma nuit solitaire, en rêvant d’une chanson